Un petit geste
vendredi 20 septembre 2013
Silence...
Bonjour à tous!
Vous avez sûrement remarqué que je suis plutôt silencieuse ces temps-ci: en fait je n'ai rien ajouté sur ce blogue depuis le mois de juillet! J'ai décidé de m'impliquer plus activement dans ma communauté: je me suis impliquée dans un projet qui me demande beaucoup de temps présentement. Je délaisse donc ce blogue afin d'avoir un impact plus concret sur les gens qui m'entourent. Merci à vous d'avoir lu et commenté mes billets! Je vous reviendrai dans quelques temps pour vous parler d'un autre projet qui me tient à coeur, et qui aura aussi pignon sur le Web. À bientôt!
mercredi 3 juillet 2013
Barres tendres végétaliennes nourrissantes
J'avais déjà entendu parler d'une fameuse recette de barres tendres aux lentilles. Je trouvais l'idée intéressante puisque les lentilles sont une bonne source de protéines. La semaine dernière, une de mes collègues en avait en collation. La texture de ses barres était superbe, mais elle m'a appris que sa recette contenait 4 oeufs! Ouf! Végétaliser une recette avec un ou deux oeufs, ça va, mais 4...! J'ai tout de même tenté ma chance et j'ai utilisé un substitut avec des graines de chia pour l'équivalent de 3 oeufs, et j'ai rajouté du beurre d'arachides comme liant. Le résultat est vraiment satisfaisant et tellement nourrissant! Ce sont des barres parfaites pour les lunchs, bien sûr, mais aussi pour le camping ou pour les expéditions, quand on vient de dépenser beaucoup d'énergie et qu'on sait qu'on en dépensera encore! Mes enfants les adorent, et elles sont tellement nourrisantes que cela compense pour les repas d'été moins copieux. Ces barres sont une combinaison de légumineuses et de fibres, un mélange recommandé pour les végétariens car cela permet de créer des protéines complètes.
Barres tendres végétaliennes nourrissantes
2- Transférer le contenu du mélangeur dans un grand bol. Ajouter la cassonade, la farine, le son de blé, les pépites de chocolat et les canneberges séchées. Mélanger.
3- Ajouter les flocons d'avoine. Bien mélanger.
4- Presser le mélange dans un gros moule rectangulaire tapissé de papier parchemin.
5- Cuire au four à 375 degrés Farenheit de 15 à 20 minutes, selon l'épaisseur des barres tendres.
6- Couper les barres lorsque c'est encore chaud.
Cette recette est adaptée d'une recette des cuisines collectives du Haut-Saint-François-East-Angus, en Estrie, vue ici.http://www.rccq.org/assets/files/recettes/barre_tendre.pdf
Si vous êtes allergique aux noix, remplacez le beurre d'arachide par tout autre liant, comme de la purée de bananes ou des morceaux de dattes.
Barres tendres végétaliennes nourrissantes
- 1 boîte de lentilles en conserve (540 ml) ou l'équivalent de lentilles cuites (environ deux tasses)
- 1/2 tasse huile de canola biologique
- 1/2 tasse de compote de pommes
- Équivalent de 3 oeufs, faits avec un substitut comme des graines de chia (9 c. à soupe d'eau froide mélangée à 3 c. à soupe de graines de chia, refroidies au réfrigérateur une dizaine de minutes jusqu'à consistance gélatineuse)
- 1 c. à thé d'essence de vanille
- 3 c. à soupe de beurre d'arachide
- 1 tasse de cassonade
- 1 tasse de farine de blé (ou autre)
- 1 tasse de son de blé
- 1 tasse de pépites de chocolat
- 3/4 à 1 tasse de canneberges séchées hachées grossièrement
- 4 tasse de flocons d'avoine
2- Transférer le contenu du mélangeur dans un grand bol. Ajouter la cassonade, la farine, le son de blé, les pépites de chocolat et les canneberges séchées. Mélanger.
3- Ajouter les flocons d'avoine. Bien mélanger.
4- Presser le mélange dans un gros moule rectangulaire tapissé de papier parchemin.
5- Cuire au four à 375 degrés Farenheit de 15 à 20 minutes, selon l'épaisseur des barres tendres.
6- Couper les barres lorsque c'est encore chaud.
Cette recette est adaptée d'une recette des cuisines collectives du Haut-Saint-François-East-Angus, en Estrie, vue ici.http://www.rccq.org/assets/files/recettes/barre_tendre.pdf
Si vous êtes allergique aux noix, remplacez le beurre d'arachide par tout autre liant, comme de la purée de bananes ou des morceaux de dattes.
dimanche 30 juin 2013
Le potage orange
Encore une journée grise et pluvieuse! Pour nous réchauffer un petit peu, j'ai fait un potage orange ce midi. On se croirait en automne! Mais cela me donne l'occasion de vous expliquer notre concept des potages de couleur!
On sait qu'avant d'aimer un nouvel aliment, un enfant peut avoir besoin d'y goûter jusqu'à 20 fois. 20 fois, ça peut être long et décourageant pour les parents, surtout lorsqu'on aime la variété! Pendant l'année, nous faisons souvent des potages, que nous dégustons comme repas avec des sandwichs ou des croûtons, ou comme entrée dans des petites tasses à café. Cela nous assure que nos enfants mangent une bonne quantité de légumes. Mais nous ne voulons pas faire toujours les mêmes recettes de potage! Alors nous avons instauré les potages de couleur. Le principe, c'est qu'une fois que votre enfant a goûté et aimé un potage (par exemple, le potage orange), il se rappelera qu'il l'a aimé, et il le reconnaîtra par sa couleur. Ensuite, si vous voulez varier la recette, il l'acceptera sans broncher parce qu'il le reconnaîtra comme le potage orange, celui qu'il a aimé la dernière fois ou qu'il est habitué de manger! Donc nous avons les potages orange, verts, jaunes, blancs... et ce n'est jamais tout à fait la même recette!
Le potage orange d'aujourd'hui
-1 petit oignon, en dés
-1 patate douce, hachée grossièrement
-3 panais, hachés grossièrement
-4 carottes, hachées grossièrement
-2. c à soupe d'huile d'olive (ou autre)
-4 tasses d'eau
-2 c. à thé de bouillon de légumes
- Un trait de sirop d'érable (facultatif)
1- Dans une casserole, faire revenir l'oignon haché dans 2. c. à soupe d'huile d'olive.
2- Lorsqu'il est plus tendre et que l'huile commence à manquer dans le fond de la casserole, ajouter tous les légumes, 4 tasses d'eau et 2 c. à thé de bouillon de légumes.
3- Laisser mijoter doucement une trentaine de minutes.
4-Lorsque les légumes sont tendres, passer la soupe au mélangeur.
5- Si on la dent sucrée, on peut ajouter un trait de sirop d'érable, mais lorsqu'il y a du panais, qui est un légume très sucré, cela n'est pas nécessaire. Le potage sera quand même très doux.
Bon appétit!
On sait qu'avant d'aimer un nouvel aliment, un enfant peut avoir besoin d'y goûter jusqu'à 20 fois. 20 fois, ça peut être long et décourageant pour les parents, surtout lorsqu'on aime la variété! Pendant l'année, nous faisons souvent des potages, que nous dégustons comme repas avec des sandwichs ou des croûtons, ou comme entrée dans des petites tasses à café. Cela nous assure que nos enfants mangent une bonne quantité de légumes. Mais nous ne voulons pas faire toujours les mêmes recettes de potage! Alors nous avons instauré les potages de couleur. Le principe, c'est qu'une fois que votre enfant a goûté et aimé un potage (par exemple, le potage orange), il se rappelera qu'il l'a aimé, et il le reconnaîtra par sa couleur. Ensuite, si vous voulez varier la recette, il l'acceptera sans broncher parce qu'il le reconnaîtra comme le potage orange, celui qu'il a aimé la dernière fois ou qu'il est habitué de manger! Donc nous avons les potages orange, verts, jaunes, blancs... et ce n'est jamais tout à fait la même recette!
Le potage orange d'aujourd'hui
-1 petit oignon, en dés
-1 patate douce, hachée grossièrement
-3 panais, hachés grossièrement
-4 carottes, hachées grossièrement
-2. c à soupe d'huile d'olive (ou autre)
-4 tasses d'eau
-2 c. à thé de bouillon de légumes
- Un trait de sirop d'érable (facultatif)
1- Dans une casserole, faire revenir l'oignon haché dans 2. c. à soupe d'huile d'olive.
2- Lorsqu'il est plus tendre et que l'huile commence à manquer dans le fond de la casserole, ajouter tous les légumes, 4 tasses d'eau et 2 c. à thé de bouillon de légumes.
3- Laisser mijoter doucement une trentaine de minutes.
4-Lorsque les légumes sont tendres, passer la soupe au mélangeur.
5- Si on la dent sucrée, on peut ajouter un trait de sirop d'érable, mais lorsqu'il y a du panais, qui est un légume très sucré, cela n'est pas nécessaire. Le potage sera quand même très doux.
Bon appétit!
jeudi 27 juin 2013
La déprime écologique
Je n'ai rédigé aucun billet depuis près d'un mois. Je pourrais donner toutes sortes d'excuses, mais la réalité, c'est que j'étais déprimée. Je me suis auto-diagnostiquée, et voici le verdict: je souffre de déprime écologique. Les symptômes sont: fatigue, découragement dès qu'on ouvre un journal ou site Web qui parle d'environnement, pessismisme, angoisses, inquiétudes pour l'avenir de la planète, mais surtout de ses enfants et de ses petits-enfants, apathie, inaction.
Pendant des semaines, je ne me suis pas reconnue. Je me définis comme une réaliste optimiste, et pourtant je ne faisais que broyer du noir. Mon chum me disait: "Ça suffit! Arrête de lire sur l'environnement, prend une pause!" Mais une fois qu'on a ouvert les yeux, difficile de les refermer. Je n'arrivais pas à décrocher, à profiter du temps qui passe. Je portais un poids sur mes épaules, tout en ayant l'impression que je ne pourrais jamais m'en défaire. Au contraire, j'avais l'impression qu'il continuerait à être de plus en plus lourd, au fil des ans et des mauvaises nouvelles écologiques. J'étais obsédée par une image: celle de ma fille, devenue femme, décidant de ne pas avoir d'enfants parce qu'elle n'a plus espoir en l'avenir. Ma fille parle à tous les jours de bébés, du jour ou elle aura un bébé, de la personne avec qui elle aura des bébés, des toutous de ses futurs bébés, etc. C'est une fixation. Et vous devriez voir le petit sourire mi-gêné, mi-épanoui qui se dessine sur son petit visage quand elle en parle. C'est magnifique. Et pourtant j'ai peur, tellement peur de ne pas pouvoir lui offrir l'avenir dont elle rêve.
Pendant des semaines, je ne me suis pas reconnue. Je me définis comme une réaliste optimiste, et pourtant je ne faisais que broyer du noir. Mon chum me disait: "Ça suffit! Arrête de lire sur l'environnement, prend une pause!" Mais une fois qu'on a ouvert les yeux, difficile de les refermer. Je n'arrivais pas à décrocher, à profiter du temps qui passe. Je portais un poids sur mes épaules, tout en ayant l'impression que je ne pourrais jamais m'en défaire. Au contraire, j'avais l'impression qu'il continuerait à être de plus en plus lourd, au fil des ans et des mauvaises nouvelles écologiques. J'étais obsédée par une image: celle de ma fille, devenue femme, décidant de ne pas avoir d'enfants parce qu'elle n'a plus espoir en l'avenir. Ma fille parle à tous les jours de bébés, du jour ou elle aura un bébé, de la personne avec qui elle aura des bébés, des toutous de ses futurs bébés, etc. C'est une fixation. Et vous devriez voir le petit sourire mi-gêné, mi-épanoui qui se dessine sur son petit visage quand elle en parle. C'est magnifique. Et pourtant j'ai peur, tellement peur de ne pas pouvoir lui offrir l'avenir dont elle rêve.
Quand j'ai compris ce qui se passait, je me suis dit que je n'étais sûrement pas la seule à me sentir comme ça, mais autour de moi, personne ne semblait vivre la même chose. C'est alors que mon chum m'a ramené un livre de la bibliothèque: Manuel de transition : de la dépendance au pétrole à la résilience locale, de Rob Hopkins, publié chez Écosociété en 2010. Je m'y suis plongée et ça m'a fait un bien fou.
Ce livre parle d'un mouvement collectif pensé par Rob Hopkins, celui des villes en transition (ou villes résilientes). En raison du pic pétrolier, des changements climatiques et des crises économiques, nous devrons inévitablement faire face à des défis majeurs et à une modification drastique de nos habitudes de vie. Hopkins a constaté que les villes qui ont le plus de facilité à se remettre d'une catastrophe, par exemple une catastrophe écologique, sont celles dont les communautés sont fortes et tissées serrées mais surtout indépendantes sur le plan alimentaire et énergétique. Le mouvement des villes en transition est né de ce constat, et vise à rendre nos villes plus autonomes et indépendantes, donc plus résilientes. Hopkins favorise la décroissance et l'augmentation d'actions locales, initiées par la communauté. Son livre regorge d'idées pratiques, d'ateliers à expérimenter en groupe et de solutions concrètes pour faire de notre ville une ville résiliente.
Quelques idées en vrac:
-Jardiner dans tous les espaces possibles, et de façon productive... planter un arbre fruitier plutôt qu'un arbre décoratif, par exemple;
-Jardinage écologique, biologique, même en avant des maisons;
-Création de toits verts;
-Rénovations avec des matériaux recyclés ou locaux, plutôt que des dérivés du pétrole;
-Production agricole locale;
-Favoriser les commerces de quartier plutôt que les chaînes;
-Augmenter les initiatives de transport alternatif comme les transports en commun; rendre la ville agréable et sécuritaire pour les piétons et les cyclistes;
-Simplicité volontaire;
-Augmenter les liens entre les individus d'une communauté, miser sur les forces de chacun pour un développement collectif;
-Créer un plan de décroissance et de réduction de la dépendance au pétrole;
-Redécouvrir les savoirs anciens et les faire partager à la communauté.
Cela me rejoint énormément et vient reprendre, dans une approche globale et réfléchie, bien des éléments que je tente d'intégrer à mon quotidien, même si ce n'est pas toujours facile. Rob Hopkins prend aussi le temps de décrire le processus que traversent les individus lorsqu'ils sont confrontés au changement, qu'il provienne de la crise du pic pétrolier ou de la crise environnementale. L'un des chapitres s'intitule d'ailleurs "Comment le pic pétrolier et le chaos climatique nous affectent-ils? Le syndrome de stress postpétrolier".
Hopkins est persuadé qu'il est essentiel de garder une vision positive, même si cela n'est pas toujours facile. Il préfère encourager les gens à se mettre en action en leur proposant une vision inspirante de l'avenir, plutôt qu'en brandissant des images apocalyptiques. Il met l'accent sur le plaisir, sur la joie d'être ensemble et de collaborer: il conseille d'ailleurs de créer des moments de partage pendant les réunions, que ce soit en favorisant l'écoute ou la rencontre, mais aussi en partageant une bonne bouffe ou en faisant la fête lorsque les discussions sérieuses sont terminées!
Je crois que je dois apprendre de cela: mes inquiétudes ne devraient jamais m'empêcher de voir ce qu'il y a de beau dans la vie. Je dois continuer de profiter du moment présent. Je n'en serai que plus regénérée lorsque viendra le temps de m'attaquer à des dossiers plus sérieux!
"Comment pouvez-vous gérer au mieux les émotions
d'écrasement, de dévastation et de défaite qui accompagnent (...)
l'instant ou vous pigez réellement le pic pétrolier et ses
implications? La première étape est d'accepter qu'il est naturel
de se sentir ainsi. En fait, cela est bien plus naturel que de ne rien
ressentir ou de disjoncter. C'est une réaction saine. (...) N'allez pas
trop vite: prenez le temps de simplement éprouver les effets de cette
prise de conscience. Même si la sensation est inconfortable, il s'y
trouve, comme dans les sombres chapitres initiaux de la plupart des
romans d'action, un appel à l'aventure. Vous en viendrez, a posteriori,
à voir ce moment comme une importante, mais positive, transition
dans votre vie." (Hopkins, 2010, p.89)
vendredi 31 mai 2013
Pétitions
Je fais un court billet aujourd'hui pour soumettre à votre attention trois pétitions que je vous encourage à signer.
La première et la plus urgente est une pétition visant à exiger une étude environnementale sur le projet d'inversion du pipeline 9b d'Enbridge. Aujourd'hui, le 31 mai, est la dernière journée pour signer!
Françoise David a aussi déposé deux pétitions que j'appuie totalement. La première est une pétition pour le banissement des produits d'emballage en plastique de type 6, que vous pouvez signer jusqu'au 1er juin.
La deuxième est une pétition visant un réinvestissement dans le budget des Fonds de recherche du Québec, qui peut être signée jusqu'au 3 juin.
Si vous signez, n'oubliez pas de vérifier vos courriels par la suite afin de confirmer votre signature.
Merci!
La première et la plus urgente est une pétition visant à exiger une étude environnementale sur le projet d'inversion du pipeline 9b d'Enbridge. Aujourd'hui, le 31 mai, est la dernière journée pour signer!
Françoise David a aussi déposé deux pétitions que j'appuie totalement. La première est une pétition pour le banissement des produits d'emballage en plastique de type 6, que vous pouvez signer jusqu'au 1er juin.
La deuxième est une pétition visant un réinvestissement dans le budget des Fonds de recherche du Québec, qui peut être signée jusqu'au 3 juin.
Si vous signez, n'oubliez pas de vérifier vos courriels par la suite afin de confirmer votre signature.
Merci!
mercredi 29 mai 2013
L'impact de la consommation de viande sur l'odeur corporelle... et l'attirance!
Jeremie63, Wikicommons |
Saviez-vous que vos préférences alimentaires ont une influence sur votre odeur corporelle et sur l'attirance que ressentent les gens envers vous? Un article scientifique publié dans la revue Chemical Senses en 2006 présente les résultats étonnants d'une étude faite au département d'anthropologie de l'université Charles, à Prague. Voici une traduction libre du résumé de la recherche:
" L'individualité de notre odeur provient partiellement de notre individualité génétique, mais des facteurs écologiques comme nos habitudes alimentaires sont une autre source importante de variations de l'odeur corporelle. Cependant, nous savons peu de choses sur la façon dont des composantes précises de notre alimentation peuvent transformer notre odeur corporelle. Nous avons testé l'effet de la consommation de viande rouge sur l'attractivité (sic) de l'odeur corporelle. (...) Dix-sept donneurs d'odeurs se sont fait assigner une diète carnivore ou végétarienne pendant 2 semaines. Ils ont porté des coussins axillaires pour récolter leur odeur corporelle pendant les dernières 24h de leur diète. Les échantillons d'odeur ont été évalués afin de voir s'ils étaient agréables, attirants, masculins ou intenses par 30 femmes n'utilisant pas de contraceptifs hormonaux. Nous avons répété la même procédure un mois plus tard avec les mêmes donneurs d'odeurs, chacun d'entre eux suivant le régume alimentaire opposé (les carnivores étaient cette fois-ci sur la diète végétarienne, et vice-versa.) Les résultats des mesures ont indiqué que l'odeur des donneurs suivant une diète végétarienne était jugée significativement plus agréable, plus attirante et moins intense. Les résultats suggèrent que la consommation de viande rouge a un impact négatif sur la perception qu'ont les autres de notre odeur corporelle."*
Si vous cherchiez une autre raison de devenir végétarien, la voilà! Votre odeur sera plus attirante...!!!!
Sans blague, je trouve cette étude très intéressante puisqu'elle illustre que la virilité et la masculinité associée par les hommes à la consommation de viande rouge est complètement culturelle et pas du tout physiologique. Pas besoin de manger un gros steak pour être un "vrai" homme! On l'entend souvent, cet argument là... maintenant, on pourra leur dire: "Ah oui? Pendant que vous mangez votre gros steak entre hommes, les filles fantasment sur les végétariens!!!" Bon, c'est une grosse généralité... mais ça clouera peut-être le bec à certains machos!
* Havlicek, J., & Lenochova, P. (2006). The effect of meat consumption on body odor attractiveness. Chemical Senses, 31(8), 747-752.
mardi 28 mai 2013
Sloppy Joe végétariens (ou petits pains dégoulinants)
Hier soir, à 5h15, un petit pleurant dans les bras et une autre affamée tirant sur mes jeans, j'ai repensé que j'avais déjà vu, dans le blogue de Maman végétarienne du Québec, une recette de Sloppy Joe végétariens. Je n'avais pas le temps de vérifier sa recette, alors j'ai fait ce que je pouvais avec les moyens du bord... et cela s'est avéré un succès. Une petite recette facile à faire pour les soirs très, très pressés!
Ma fille m'a demandé: ça veut dire quoi, un Sloppy Joe? Euh... un petit pain dégoulinant??? Je suis certaine que google translation aurait fait mieux que ça, mais elle a trouvé ça drôle. Le nom restera ainsi à la maison, je crois...
Sloppy Joe végétariens (ou petits pains dégoulinants)
-Pains hamburgers
-La moitié d'un bloc de tofu ferme
-Sauce spaghetti (ici, la recette de sauce bolognaise végétalienne de Mascha, la végé du quartier ouvrier)
Non mais, est-ce que ça pourrait être plus simple?!?!
Ma fille m'a demandé: ça veut dire quoi, un Sloppy Joe? Euh... un petit pain dégoulinant??? Je suis certaine que google translation aurait fait mieux que ça, mais elle a trouvé ça drôle. Le nom restera ainsi à la maison, je crois...
Sloppy Joe végétariens (ou petits pains dégoulinants)
-Pains hamburgers
-La moitié d'un bloc de tofu ferme
-Sauce spaghetti (ici, la recette de sauce bolognaise végétalienne de Mascha, la végé du quartier ouvrier)
- Raper la moitié d'un bloc de tofu ferme avec la râpe à fromage.
- Dans une casserole, faire chauffer la sauce à spaghetti.
- Pendant ce temps, dans une poêle, faire revenir le tofu râpé dans un peu d'huile, jusqu'à ce qu'il soit un peu croustillant (ou à la texture désirée.)
- Faire griller des pains hamburgers.
- Garnir les pains hamburgers de tofu râpé et de sauce spaghetti.
Non mais, est-ce que ça pourrait être plus simple?!?!
mardi 21 mai 2013
Maman Bio lit... "Des poisons dans nos vêtements", Magazine Géo de mars 2013.
Je viens de tomber sur un reportage très intéressant de Clément Imbert dans le magazine Géo de mars 2013 (bravo à Philippe Puiseux pour le graphisme, dont la qualité mérite d'être soulignée.) Sous une forme semblable à celle d'une affiche scientifique, on voit un personnage aux vêtements branchés vers lesquels pointent des encadrés. Dans ces encadrés, un court texte explique ce que nos vêtements peuvent contenir de nocif, exemples à l'appui.
Selon cet article, voici quelques exemples de vêtements qu'il vaudrait mieux éviter:
Pour aller plus loin, vous pouvez visionner un documentaire produit par Arte en 2010, "Du poison dans nos vêtements".
Selon cet article, voici quelques exemples de vêtements qu'il vaudrait mieux éviter:
- Les vêtements de sport en Gore-Tex, qui contiennent des perfluocarbures, une substance cancérigène interférant avec le fonctionnement de la glande thyroide.
- Les vêtements de sport qui affirment pouvoir "neutraliser les odeurs de transpiration": ils risquent de contenir des organo-étains, qui polluent les milieux marins et perturbent le fonctionnement de certaines hormones dans le corps humain.
- Les vêtements dits "infroissables", car cette propriété est conférée par du formaldéhyde, une substance reconnue cancérigène par le Centre international de recherche sur le cancer.
- Les bottes et souliers fabriqués en Chine, car ils pourraient contenir du diméthylfumarate, un antifongique et antimoississure causant des dermatoses, de l'eczéma et des brûlures.
- Les vêtements avec des décorations collées sur le tissu, car elles peuvent contenir des phtalates, qui servent à assouplir les plastiques. Il s'agit d'un perturbateur endocrinien déréglant l'action de certaines hormones et pouvant entraver le développement des organes sexuels. Rappelons qu'en 2004, Greenpeace avait découvert des substances chimiques dangereuses dans des vêtements de Disney (je serais curieuse de savoir si Disney a fait des modifications à la licence d'utilisation de son logo et de ses personnages depuis...)
Pour aller plus loin, vous pouvez visionner un documentaire produit par Arte en 2010, "Du poison dans nos vêtements".
lundi 20 mai 2013
Granola des enfants au beurre d'arachide, banane et chocolat
L'un de mes objectifs, cette année, était de cuisiner le plus possible des plats maison, afin d'éviter d'acheter trop de produits transformés à l'épicerie. Le premier produit transformé que je désirais apprendre à faire moi-même était le granola. Je suis une grande consommatrice de céréales, et les céréales bio coûtent généralement assez cher. Je voulais donc une alternative plus économique et facile à cuisiner. C'est alors que j'ai vu, sur le blogue de Mademoiselle B, le lien vers la recette de granola au beurre d'arachide et à la banane de Gabrielle, du blogue Eat, cook and love. Je l'ai testée et ma quête s'est terminée: c'est le granola que je mange maintenant chaque matin (car je suis fidèle à mes céréales :-)
La recette de Gabrielle est ici. Je la modifie légèrement de temps en temps. Par exemple, je préfère mon granola avec du beurre d'amande plutôt que du beurre d'arachide, je mets généralement moins de noix de Grenoble et j'omets la cardamome, parce que je n'en ai pas, mais je vais certainement l'essayer bientôt. Quand j'ai du temps, j'ajoute des dés de pommes déshydratées au granola, que je fais avec mon désydrateur. C'est tellement bon! Cela dit, même si cette recette est délicieuse, elle ne convenait pas aux goûts de mes enfants. Alors voici ma version modifiée, au goût des enfants, du granola de Gabrielle.
Granola des enfants au beurre d'arachide, banane et chocolat
La recette de Gabrielle est ici. Je la modifie légèrement de temps en temps. Par exemple, je préfère mon granola avec du beurre d'amande plutôt que du beurre d'arachide, je mets généralement moins de noix de Grenoble et j'omets la cardamome, parce que je n'en ai pas, mais je vais certainement l'essayer bientôt. Quand j'ai du temps, j'ajoute des dés de pommes déshydratées au granola, que je fais avec mon désydrateur. C'est tellement bon! Cela dit, même si cette recette est délicieuse, elle ne convenait pas aux goûts de mes enfants. Alors voici ma version modifiée, au goût des enfants, du granola de Gabrielle.
Granola des enfants au beurre d'arachide, banane et chocolat
- Une banane mûre
- 1/4 de tasse de beurre d'arachide
- 1/3 de tasse de miel
- 2 c. à table d'huile de canola
- 1 c. à thé de vanille pure
- 4 tasses de flocons d'avoine
- Une tasse de riz soufflé au chocolat (je prends les Koala Crisp de Nature's path)
- 1/2 tasse de morceaux de pacanes* hachées finement
- 1/4 c. à thé de sel
- Préchauffer le four à 300F.
- Préparer deux grandes plaques à pâtisserie de papier parchemin.
- Mélanger la banane, le beurre d'arachide, le miel, l'huile et la vanille dans un bol jusqu'à ce que le tout soit bien crémeux.
- Ajouter les flocons d'avoine, le riz soufflé au chocolat, les pacanes hachées et le sel. Bien mélanger.
- Déposer le mélange sur les plaques et cuire 45 minutes en brassant aux dix minutes.
- Au moment de servir, ajouter des dés de bananes sur le granola et servir avec du lait de végétal.
mardi 14 mai 2013
Princesse ou primatologue?
Parmi tous les personnages de Disney, j'avais une préférée: Merida, l'aventureuse et espiègle héroine du film "Rebelle". Mais voilà que Disney l'a modifiée pour en faire une princesse typique, la 11e princesse officielle de Disney.
Image tirée du site: http://yhoo.it/15wywHZ
Pour être une bonne princesse, Merida est maintenant plus mince, avec des courbes plus prononcées et une taille plus fine. Son visage enfantin s'est transformé en visage de femme, avec des yeux maquillés, une bouche pulpeuse et une peau définitivement plus blanche. Même son indomptable crinière s'est transformée en chevelure aux boucles définies, comme dans une pub traditionnelle de shampooing. Cette Mérida est trop sexy, trop pareille aux autres princesses parfaites. Elle a perdu sa personnalité en même temps que son arc. Cette Mérida là, je n'ai plus envie de la faire découvrir à ma fille.
Je suis vraiment déçue par Disney, mais puis-je réellement être surprise? Ce n'est pas seulement dans les magazines féminins que les filles apprennent à détester leur corps, leur différence. Cela commence beaucoup plus tôt.
Heureusement, des mères résistent à la tendance et osent présenter d'autres modèles à leurs enfants. Je pense à Jaime Moore, une photographe qui a fait une séance photo étonnante de sa fille pour son anniversaire de 5 ans. Dans cet article passionnant illustrant la séance photo, on apprend que Mme Moore refusait de déguiser sa fille en petite princesse pour son anniversaire. Pour sa séance photo, elle lui a plutôt fait prendre la pose en imitant des femmes admirables: Helen Keller, Jane Goodall, Coco Chanel... Quelle belle façon de faire découvrir des femmes inspirantes à nos petites filles! Ces photos m'ont fortement inspirée: gageons que ma fille aura droit à une séance photo comme celle-là dans quelques années!
Image tirée du site: http://yhoo.it/15wywHZ
Pour être une bonne princesse, Merida est maintenant plus mince, avec des courbes plus prononcées et une taille plus fine. Son visage enfantin s'est transformé en visage de femme, avec des yeux maquillés, une bouche pulpeuse et une peau définitivement plus blanche. Même son indomptable crinière s'est transformée en chevelure aux boucles définies, comme dans une pub traditionnelle de shampooing. Cette Mérida est trop sexy, trop pareille aux autres princesses parfaites. Elle a perdu sa personnalité en même temps que son arc. Cette Mérida là, je n'ai plus envie de la faire découvrir à ma fille.
Je suis vraiment déçue par Disney, mais puis-je réellement être surprise? Ce n'est pas seulement dans les magazines féminins que les filles apprennent à détester leur corps, leur différence. Cela commence beaucoup plus tôt.
Heureusement, des mères résistent à la tendance et osent présenter d'autres modèles à leurs enfants. Je pense à Jaime Moore, une photographe qui a fait une séance photo étonnante de sa fille pour son anniversaire de 5 ans. Dans cet article passionnant illustrant la séance photo, on apprend que Mme Moore refusait de déguiser sa fille en petite princesse pour son anniversaire. Pour sa séance photo, elle lui a plutôt fait prendre la pose en imitant des femmes admirables: Helen Keller, Jane Goodall, Coco Chanel... Quelle belle façon de faire découvrir des femmes inspirantes à nos petites filles! Ces photos m'ont fortement inspirée: gageons que ma fille aura droit à une séance photo comme celle-là dans quelques années!
lundi 13 mai 2013
Maman Bio lit.... "J'aime la terre" de Todd Parr
En fin de semaine, je me suis amusée à bouquiner un peu pour les enfants. J'aime trouver des livres qui parlent de l'importance de prendre soin de la planète, car je crois que la sensibilisation doit commencer lorsque les enfants sont petits. Toutefois, je déteste les livres moralisateurs. Même lorsqu'ils passent un message, je préfère les livres ludiques et joyeux.
C'est le cas du livre J'aime la terre, de Todd Parr. Il s'agit d'une traduction française du livre The Earth Book, qui a gagné le Green Book Award en 2011. Ce livre illustre l'idée que de petits gestes peuvent faire une grande différence pour la Terre. Avec de jolis dessins colorés inspirés de l'art naïf des enfants, Todd Parr illustre des suggestions de petits gestes verts tels que: " J'éteins la lumière et je ferme la porte du réfrigérateur pour économiser l'énergie parce que j'aime les ours polaires et je tiens à ce que les bonhommes de neige restent au frais." Cet album absolument rafraîchissant s'adresse aux jeunes de 3 à 6 ans. Il est aussi accompagné d'une affiche illustrant dix petits gestes simples à adopter. Nous l'avons déjà lu plusieurs fois et j'ai bien l'impression que ce livre me sera demandé souvent dans les prochaines semaines!
Si vous aimez le style coloré de Todd Parr, vous craquerez assurément pour d'autres titres, dont Tous différents!, un livre qui illustre la diversité de manière positive et sur le magnifique album C'est quoi, la paix?
jeudi 9 mai 2013
Troc #7: le Drano
Court silence dans la dernière semaine: c'est que j'avais la tête ailleurs! Ma soeur vient de donner naissance à une magnifique petite fille de 8 livres 11! Je suis tellement heureuse et j'ai si hâte de pouvoir la serrer dans mes bras! J'adore les enfants. Les voir me redonne confiance en l'avenir. Aussi petite soit-elle, je sais qu'elle améliorera le monde, à sa façon. Et je sais que ses parents, en l'aimant et en l'encadrant, sauront la guider dans son parcours. Elle ne le sait pas encore, mais elle a de la chance d'être entourée de parents comme eux: aimants, tendres et amoureux.
Il me semble que quand on est entourés d'enfants, prendre soin de la planète devrait aller de soi. Après tout, c'est à eux qu'on la laissera! J'abhorre les gens qui se fichent de l'avenir en ne pensant qu'à eux, ceux qui disent: "Bof, de toute façon, je serai mort, alors autant en profiter!" ou encore "¨Ça ne sert à rien de se priver, qu'est-ce que ça change si moi, je change mes habitudes? Les autres ne le feront pas, eux!." Hier je suis allée à la quincaillerie et j'ai eu un exemple flagrant de je-m'en-foutisme qui me rend folle de rage. Pour la petite histoire, j'ai des problèmes de tuyaux à la maison, dus à mes bien-trop-longs-cheveux. Le réflexe, lorsqu'on a des tuyaux bouchés, c'est d'aller chercher du Drano. Ce que nous avons fait, je le confesse, devant l'urgence de la situation. Mais en appliquant le produit, je m'en voulais... je pensais à la cochonnerie que j'envoyais dans le système d'aqueduc, et je ne pouvais pas croire que je faisais cela. Tout cela pour rien, d'ailleurs, car ça n'a même pas fonctionné, et je me suis jurée que c'était la dernière fois que j'utilisais un produit comme cela. Je suis allée voir sur le Net et j'ai trouvé une solution exigeant un peu de sueur, mais garantie sans produit chimique: c'est un machin ressemblant à ceci, qui s'appelle poétiquement un dégorgeoir à tambour (?!?!?!):
Si vous êtes un tant soi peu manuel vous allez rire de moi car cela semble être un article de base dans l'entretien d'une maison, mais bon. En déambulant dans les allées de la quincaillerie, j'ai rencontré un préposé (quelle chance!) et je lui ai expliqué maladroitement ce que je cherchais. Il m'a emmené au bon endroit dans l'allée, où les dégorgeoirs à tambour côtoient les bouteilles de produits chimiques. Il m'a dit, en pointant une bouteille remplie de symboles qui font peur: "Tiens, prends ça, ça va toute partir." "Oui, sûrement, mais je ne veux pas utiliser de produits chimiques." La face qu'il m'a fait... ça ressemblait à: Bon, encore une maudite grano! Il a insisté: "Oui, mais si tu verses ça dans le tuyau, ça va toute partir. C'est ben plus fort que du Drano.C'est tellement fort que ça va toute faire fondre les cheveux coincés dans le tuyau." ..................J'ai osé un: "Oui, mais vous réalisez que ça s'en va dans le réseau d'aqueduc, après? Et que cette eau pleine de produits toxiques-là, on va la boire?" Il m'a regardé, complètement indifférent, a haussé les épaules et m'a dit: "Bof, c'est pas grave." C'EST PAS GRAVE??! AAAAARRRGHHH!!! J'ai failli pogner les nerfs, mais j'ai réussi à dire: "Non, moi je ne veux pas utiliser de produit comme ça, merci de votre aide" tout en prenant le dégorgeoir à tambour et en quittant calmement. Mais cette indifférence, ça me rend folle!! Oui oui, je sais que l'eau du réseau est traitée après. Mais quand même, est-ce qu'on ne pourrait pas s'aider un petit peu et essayer de ne pas faire boire de produits chimiques à nos voisins, amis et enfants, et ce même si c'est dilué??? De plus, ce type de produits modifie le PH de l'eau, ce qui est très mauvais pour nos cours d'eau (cela encourage la prolifération d'algues bleues, et cela a aussi un impact sur les poissons.)
J'ai compris que le truc, pour ne pas que ça se reproduise, est de faire des traitements doux plusieurs fois dans l'année avec des produits naturels pour éviter que les tuyaux ne s'engorgent. Et en cas d'urgence, utiliser un outil comme le dégorgeoir à tambour. Voici deux recettes que je vais assurément tester prochainement, avec des produits qu'on a tous à la maison. Je les ai trouvées ici:
Substitut de Drano #1:
Versez 1 tasse de bicarbonate de soude dans le tuyau, puis ajoutez une tasse de vinaigre. Le mélange bouillonnera. Laissez agir en couvrant le drain avec un bouchon. Après 30 minutes, versez de l'eau chaude ou bouillante dans le tuyau (mais seulement si vos tuyaux sont en métal, ce qui est généralement le cas, mais si vos tuyaux sont en plastique, évitez l'eau bouillante.)
Substitut de Drano #2:
Si votre tuyau est vraiment bouché, que ce n'est pas qu'une simple accumulation, essayez cette recette. Versez une tasse de bicarbonate de soude ainsi qu'une tasse de sel dans le tuyau. Ajoutez 1 tasse de vinaigre, puis refermez le drain avec un bouchon. Après 10 à 15 minutes, versez de l'eau très chaude ou bouillante.
Connaissez-vous d'autres recettes maison pour remplacer le Drano?
vendredi 26 avril 2013
Tartelettes au sucre vegan... ou pas!
Il y a quelques temps, j'ai fait une recette de tartelettes au sucre pour une occasion spéciale et les gens l'ont beaucoup appréciée. J'ai décidé d'en refaire cette semaine pour remercier une collègue qui m'avait généreusement offert de beaux vêtements dont elle souhaitait se départir. Mardi soir, j'ai commencé à faire ma préparation quand j'ai réalisé que je n'avais pas de crème. J'ai cherché un substitut sur Internet et j'ai vu que je pouvais la remplacer par du lait de coco. Tant qu'à faire une préparation à moitié vegan, j'ai décidé de me lancer et de remplacer mes deux oeufs par une substitution. Comme je n'ai pas de robot, je ne pouvais pas faire un substitut à base de graines de lin, ce qui aurait pu être intéressant. J'ai donc fait une expérience et j'ai fait un gel à base de graines de chia.
Je ne savais pas que l'on pouvait substituer un oeuf par un gel de chia, mais oui! Et c'est même très simple. Il suffit de mettre une cuillère à soupe de graines de chia (blanches ou noires, ça n'a pas d'importance) dans 3 cuillères à soupe d'eau. En faisant des tests, j'ai remaqué que l'eau se gélifiait plus rapidement lorsque les graines étaient dans de l'eau tiède ou chaude. On recommande de broyer les graines mais comme je n'ai pas de robot, je l'ai testé sans les broyer et ça fonctionnait très bien. Je suis contente d'avoir découvert ce substitut car les propriétés nutritives du chia sont étonnantes: selon Wellness Mama, une cuillère à soupe de graines de lin contient plus de calcium qu'un verre de lait, plus d'Oméga-3 qu'une portion de saumon et même plus d'antioxydants que ce qu'on retrouve dans les bleuets!
On peut faire un gel de chia en utilisant d'autres liquides que l'eau. J'ai donc essayé de le faire avec du lait de coco, mais étrangement, ça n'a pas du tout fonctionné. Il faudrait que je le réessaie en broyant les graines (oui, un jour, j'aurai un robot!) Les tartelettes que j'ai faites mardi soir ont été un échec total. Elles étaient trop liquides, collaient dans les moules.... Ouf! Mais je n'ai pas abandonné et hier soir, j'ai refait une recette de tartelettes au sucre en la modifiant à nouveau. Pour m'assurer de ne pas rater mes tartelettes, j'ai fait la moitié de la recette vegan et l'autre moitié avec les ingrédients indiqués, comme de la crème et des oeufs. Je ne voulais pas prendre le risque de tout rater encore une fois! Mais les tartelettes façon vegan m'ont agréablement surprise. Mon chum a même préféré les tartelettes vegan à celles contenant des oeufs et de la crème.
Voici donc la recette originale tirée du site Allrecipes Québec, et ma version végétalienne!
Tartelettes au sucre végétaliennes
Je ne savais pas que l'on pouvait substituer un oeuf par un gel de chia, mais oui! Et c'est même très simple. Il suffit de mettre une cuillère à soupe de graines de chia (blanches ou noires, ça n'a pas d'importance) dans 3 cuillères à soupe d'eau. En faisant des tests, j'ai remaqué que l'eau se gélifiait plus rapidement lorsque les graines étaient dans de l'eau tiède ou chaude. On recommande de broyer les graines mais comme je n'ai pas de robot, je l'ai testé sans les broyer et ça fonctionnait très bien. Je suis contente d'avoir découvert ce substitut car les propriétés nutritives du chia sont étonnantes: selon Wellness Mama, une cuillère à soupe de graines de lin contient plus de calcium qu'un verre de lait, plus d'Oméga-3 qu'une portion de saumon et même plus d'antioxydants que ce qu'on retrouve dans les bleuets!
Voici donc la recette originale tirée du site Allrecipes Québec, et ma version végétalienne!
Tartelettes au sucre végétaliennes
- 24 petites croûtes à tarte non cuites (j'ai utilisé la recette de pâte à tarte à la Diane, en la doublant)
- 6 c. à soupe de lait végétal (j'ai pris du lait d'amande mais cela aurait pu être du lait de soya)
- 2 c. à soupe de graines de chia
- 2/3 de tasse de margarine végétale, fondue
- 2 tasses de cassonade
- 4 c. à soupe de lait de coco
- 2 c. à thé d’extrait de vanille
- 1/2 tasse de raisins secs
- 1/2 tasse de pacanes hachées
- Préchauffer le four à 375 degrés Farenheit.
- Dans un verre, verser le lait végétal et les graines de chia. Avec une petite fourchette, brasser légèrement. Laisser reposer une dizaine de minutes en remuant de temps à autre.
- Pendant ce temps, à l'aide d'un emporte-pièce rond ou d'un verre retourné, façonner des ronds dans la pâte. Les disposer dans des moules à muffins légèrement enduits de margarine végétale, en appuyant sur les côtés pour augmenter la hauteur des croûtes.
- Dans un bol, mélanger le gel de chia, la margarine végétale et la vanille. Fouetter jusqu'à consistance plus crémeuse.
- Ajouter le lait de coco, les raisins et les pacanes hachées. Mélanger.
- Répartir la préparation dans les moules. Comme la préparation se liquéfiera dans le four, ne pas en mettre à ras-bord.
- Cuire au four de 16 à 20 minutes. La préparation semblera encore liquide mais je vous conseille de ne pas laisser les tartelettes plus de 20 minutes, sinon les croûtes seront trop cuites. En refroidissant, la préparation sucrée va figer dans les tartelettes.
- Laisser refroidir une dizaine de minutes et démouler lorsque les tartelettes sont encore tièdes (si vous attendez que les tartelettes soient complètement refroidies avant de démouler et que du sirop sucré a coulé dans le moule, il vous sera difficile de décoller les tartelettes du fond.)
À gauche: les tartelettes avec crème et oeufs. À droite: les tartelettes végétaliennes, à la sortie du four.
mercredi 24 avril 2013
La journée sans maquillage
Vous en avez sûrement entendu parler, peut-être même trop! Aujourd'hui, c'était la journée sans maquillage. Il faut savoir que la journée a été initiée par le magazine Elle Québec et par Canal Vie. Je ne le savais pas et quand je l'ai appris, j'ai été franchement déçue. Ce qui pourrait être une superbe initiative est en fait, encore et toujours, une opération marketing. Elle Québec a fait une séance photo d'actrices au naturel. Plusieurs personnes se sont fâchées car ce ne sont pas des photos "réalistes": évidemment, elles sont faites par des photographes professionnels, avec un bon éclairage et la bonne technique! Moi ça ne me choque pas. Ce qui me choque apparaît dans un bandeau à droite, à côté des photos des vedettes: des publicités de maquillage! Et d'ailleurs, lorsque vous voulez voir la photo suivante, il y a un petit décalage de téléchargement de la publicité qui fait qu'en voulant cliquer sur "suivant", il se peut fort bien que vous cliquiez sur la publicité de Cover Girl!!! La journée sans maquillage est un concept marketing complètement hypocrite de la part de Elle Québec.
Mais encore? J'aime l'idée de cette journée, qui est de sensibiliser les femmes à leur beauté naturelle. Je crois que nous n'avons pas besoin d'une couche de fond de teint pour être jolies. En parler, même si ce n'est que pendant une jounée, peut faire réaliser à certaines femmes ou filles qu'elles n'ont pas besoin de cela pour être bien dans leur peau. Mais j'ai entendu et lu tellement de commentaires négatifs sur cette journée...je n'en revenais pas. Le plus éloquent étant sûrement: "Cette journée-là, c'est l'initiative d'une gang de féministes frustrées." Car on sait tous que si on ne veut pas mettre de maquillage, on est obligatoirement une féministe frustrée. On est sûrement poilue et mal baisée, aussi. Il y a des préjugés qui ont la couenne dure...
J'ai beaucoup réfléchi au maquillage ces derniers temps, et à tous ces artifices que nous utilisons pour "améliorer" notre image. Pendant mon dernier congé de maternité, évidemment, je ne me maquillais pas. Quand j'ai repris le travail, ma fille de 4 ans a commencé à me regarder me maquiller. Elle était complètement fascinée. Au début je trouvais cela mignon. Je me revoyais, assise sur le bord du bain, en train de regarder ma mère appliquer du mascara et du rouge à lèvres. Ma fille m'a demandé si elle pouvait, elle aussi, avoir du rouge à lèvres. J'ai accepté à quelques reprises. Lorsqu'elle arrivait à la garderie, sa gardienne le remarquait et la complimentait. Ce qui était un geste spécial est devenu nécessaire: plusieurs matins d'affilée, j'ai eu doit à une crise parce que je refusais de colorer ses lèvres. Je ne voulais pas continuer dans cette voie . Ma fille est magnifique comme elle est. Je ne voulais pas qu'elle pense qu'elle était plus belle avec du maquillage. J'ai décidé de me maquiller au bureau plutôt qu'à la maison et les crises ont cessé. Mais je trouvais que mon attitude n'était pas très conséquente: comment pouvais-je espérer que ma fille se trouve belle au naturel si son principal modèle féminin ressentait le besoin de se maquiller devant les autres? C'était complètement illogique et évidemment, elle aurait fini par découvrir que je me maquillais quand même au bureau.
Tranquillement, j'ai commencé à moins me maquiller. J'ai troqué mes produits commerciaux contre des produits bios et éthiques. Et puis un matin je ne me suis pas maquillée du tout. Le matin suivant aussi. Et maintenant, depuis un mois environ, je ne me maquille plus du tout. À part mon chum, qui me préfère sans maquillage, personne ne m'a rien dit, et je soupçonne que personne ne s'en est rendu compte!
Peut-être croirez-vous que je suis excessive, et que ma fille aurait bien pu apprendre à s'accepter telle qu'elle est en me voyant maquillée. Évidemment, je me bats contre les dictats de la société auxquels elle sera exposée tôt ou tard. Mais je suis convaincue que notre vision de la beauté est directement reliée à celle de notre mère.Si notre mère ne peut pas sortir dehors sans être maquillée, nous acquérerons l'idée que pour être belle, il faut du maquillage. Le goût pour les fards et les rouges n'est pas inné, mais acquis.
Certains diront aussi qu'à son âge, ce n'était qu'un jeu. Je ne le crois pas. À deux ans, un enfant voit le maquillage comme un jeu. Il joue avec les textures des brosses, avec les couleurs. Il observe les gestes. À quatre ans, l'enfant affirme son identité. Il aime l'idée de se maquiller car cela le fait devenir autre, pour un moment. Mais s'il voit sa mère se maquiller chaque jour, pensera-t-il que pour être beau, il faut être autre que soi? Là est le danger, le glissement possible.
Pour répondre aux besoins de nos enfants, qui désirent explorer et jouer avec leurs identités possibles, on peut acheter des crayons de maquillage professionnels et les laisser s'amuser devant le miroir. Ils deviendront tour à tour chat, lion, coccinelle, clown. On peut aussi mettre à leur disposition une boîte remplie de vieux vêtements. Ils s'amuseront à être autre, tout en sachant qu'ils sont, "pour de vrai", absolument merveilleux.
Mais encore? J'aime l'idée de cette journée, qui est de sensibiliser les femmes à leur beauté naturelle. Je crois que nous n'avons pas besoin d'une couche de fond de teint pour être jolies. En parler, même si ce n'est que pendant une jounée, peut faire réaliser à certaines femmes ou filles qu'elles n'ont pas besoin de cela pour être bien dans leur peau. Mais j'ai entendu et lu tellement de commentaires négatifs sur cette journée...je n'en revenais pas. Le plus éloquent étant sûrement: "Cette journée-là, c'est l'initiative d'une gang de féministes frustrées." Car on sait tous que si on ne veut pas mettre de maquillage, on est obligatoirement une féministe frustrée. On est sûrement poilue et mal baisée, aussi. Il y a des préjugés qui ont la couenne dure...
J'ai beaucoup réfléchi au maquillage ces derniers temps, et à tous ces artifices que nous utilisons pour "améliorer" notre image. Pendant mon dernier congé de maternité, évidemment, je ne me maquillais pas. Quand j'ai repris le travail, ma fille de 4 ans a commencé à me regarder me maquiller. Elle était complètement fascinée. Au début je trouvais cela mignon. Je me revoyais, assise sur le bord du bain, en train de regarder ma mère appliquer du mascara et du rouge à lèvres. Ma fille m'a demandé si elle pouvait, elle aussi, avoir du rouge à lèvres. J'ai accepté à quelques reprises. Lorsqu'elle arrivait à la garderie, sa gardienne le remarquait et la complimentait. Ce qui était un geste spécial est devenu nécessaire: plusieurs matins d'affilée, j'ai eu doit à une crise parce que je refusais de colorer ses lèvres. Je ne voulais pas continuer dans cette voie . Ma fille est magnifique comme elle est. Je ne voulais pas qu'elle pense qu'elle était plus belle avec du maquillage. J'ai décidé de me maquiller au bureau plutôt qu'à la maison et les crises ont cessé. Mais je trouvais que mon attitude n'était pas très conséquente: comment pouvais-je espérer que ma fille se trouve belle au naturel si son principal modèle féminin ressentait le besoin de se maquiller devant les autres? C'était complètement illogique et évidemment, elle aurait fini par découvrir que je me maquillais quand même au bureau.
Tranquillement, j'ai commencé à moins me maquiller. J'ai troqué mes produits commerciaux contre des produits bios et éthiques. Et puis un matin je ne me suis pas maquillée du tout. Le matin suivant aussi. Et maintenant, depuis un mois environ, je ne me maquille plus du tout. À part mon chum, qui me préfère sans maquillage, personne ne m'a rien dit, et je soupçonne que personne ne s'en est rendu compte!
Peut-être croirez-vous que je suis excessive, et que ma fille aurait bien pu apprendre à s'accepter telle qu'elle est en me voyant maquillée. Évidemment, je me bats contre les dictats de la société auxquels elle sera exposée tôt ou tard. Mais je suis convaincue que notre vision de la beauté est directement reliée à celle de notre mère.Si notre mère ne peut pas sortir dehors sans être maquillée, nous acquérerons l'idée que pour être belle, il faut du maquillage. Le goût pour les fards et les rouges n'est pas inné, mais acquis.
Certains diront aussi qu'à son âge, ce n'était qu'un jeu. Je ne le crois pas. À deux ans, un enfant voit le maquillage comme un jeu. Il joue avec les textures des brosses, avec les couleurs. Il observe les gestes. À quatre ans, l'enfant affirme son identité. Il aime l'idée de se maquiller car cela le fait devenir autre, pour un moment. Mais s'il voit sa mère se maquiller chaque jour, pensera-t-il que pour être beau, il faut être autre que soi? Là est le danger, le glissement possible.
Pour répondre aux besoins de nos enfants, qui désirent explorer et jouer avec leurs identités possibles, on peut acheter des crayons de maquillage professionnels et les laisser s'amuser devant le miroir. Ils deviendront tour à tour chat, lion, coccinelle, clown. On peut aussi mettre à leur disposition une boîte remplie de vieux vêtements. Ils s'amuseront à être autre, tout en sachant qu'ils sont, "pour de vrai", absolument merveilleux.
dimanche 21 avril 2013
Tofu général Tao
Voici notre recette de tofu général Tao. Nous commençons toujours par faire la sauce sucrée, sans ajouter de sauce piquante. Nous servons les assiettes des enfants avec cette sauce sucrée et ensuite, nous ajoutons la sauce piquante dans le reste de la sauce, pour nous. Il s'agit d'une recette de base pour le tofu que vous pouvez modifier selon les ingrédients que vous avez sous la main (sauce aux huîtres au lieu de sauce hoisin, ketchup au lieu de sauce chili, etc.) On peut aussi y ajouter de de l'oignon vert hâché finement, des noix de cajou ou des graines de sésame pour la présentation.
Tofu général Tao (4 à 6 généreuses portions)
-2 c. à soupe de gingembre râpé
-Sauce piquante Sambal Olek au goût (nous mettons 3/4 c. à thé)
1- Dans une lèchefrite, déposer les cubes de tofu, l'eau et la sauce tamari. Cuire au four à 375 degrés Farenheit pendant environ 30 minutes.
2- Pendant ce temps, dans une casserole à fond épais, porter à ébullition (à feu moyen) l'eau et le sucre. Ajouter le gingembre, la sauce Hoisin et la sauce chili.
3- Dans un petit verre, délayer la fécule de mais dans la sauce soya. Ajouter le mélange à la sauce. Porter à ébullition et laisser épaissir.
4- Réserver une partie de la sauce pour les enfants qui n'aiment pas la sauce piquante et ajouter le Sambal Olek au goût dans la portion des adultes (y aller progressivement en y goûtant, pour ne pas en mettre trop.)
Tofu général Tao (4 à 6 généreuses portions)
Tofu:
-2 blocs de tofu ferme coupé en cubes d'un cm environ
-2 c. à soupe de sauce tamari
-1/2 tasse d'eau
Sauce:
-3/4 tasse de sucre
-3/4 tasse d'eau
-4 c. à soupe de sauce soya (légère)
-3 c. à soupe de fécule de mais
-2 c. à soupe de sauce Hoisin
-4 c. à soupe de sauce chili-2 c. à soupe de gingembre râpé
-Sauce piquante Sambal Olek au goût (nous mettons 3/4 c. à thé)
2- Pendant ce temps, dans une casserole à fond épais, porter à ébullition (à feu moyen) l'eau et le sucre. Ajouter le gingembre, la sauce Hoisin et la sauce chili.
3- Dans un petit verre, délayer la fécule de mais dans la sauce soya. Ajouter le mélange à la sauce. Porter à ébullition et laisser épaissir.
4- Réserver une partie de la sauce pour les enfants qui n'aiment pas la sauce piquante et ajouter le Sambal Olek au goût dans la portion des adultes (y aller progressivement en y goûtant, pour ne pas en mettre trop.)
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